boomerang | 19 avril, 2016 12:29
HEGEMON
"The Hierarch" (2015)
Label: Undergrounds Activits/Season Of Mist
Genre: Black Metal
Durée: (8 titres)
Site: www.hegemon666.net
Combo de Black Métal Français, HEGEMON existe depuis 1996 et ce nouvel alboum "The Hierarch est seulement leur quatrième opus. Je ne peux pas dire que ce groupe soit féru de travail mais je peux vous certifier qu'il privilège la qualité à la quantité. D'ailleurs la gestation de sept longues années semblent avoir mis en évidence des compos bien plus maîtrisées à l'esprit guerrier accompagnées de mélodies sulfureuses. Ensuite vous aurez droit à un black apocalyptique où se mêlent des parties acoustiques, des choeurs, des passages bien symphoniques à la DIMMU BORGIR, voix féminine et bien d'autre chose qui font de cet opus une sacrée merveille de musique extrême bien épique. Voilà une oeuvre qui marie intelligement brutalité et finesse comme le fait de marier les sonorités Nordiques avec un savoir faire bien de chez nous . Bref, cette oeuvre enchanteresse est sacrément sombre et racé à la fois.
Jean-Mimi
boomerang | 19 avril, 2016 11:59
CHURCH OF MISERY
"And Then There Were None..." (2016)
Label: Rise Above
Genre: Doom Stoner
Durée: (7 titres)
Site: www.churchofmisery.net
Putain cela faisait un moment que je n'avais point chroniqué de groupes Nippons, c'est chose faite avec CHURCH OF MISERY. En fait en parlant de groupe Japonais il n'y a plus que le bassiste d'origine Tatsu Mikami qui est encore dans le navire. Il a recruté des mercenaires non pas des musicos Japonais mais des Anglais et Américains comme au chant Scott Carlson (ex-CATHEDRAL), à la batterie Eric Little (EARTHRIDE) et le gratteux de BLOOD FARMERS qu'est Dave 'Depraved' Szulkin. Voilà c'est pesant tout au long de l'écoute comme le veut le style interprété ici et les riffs sont carrément du BLACK SABBATH. Bien entendu il n' y a pas que cette influence qui prime sur cet alboum puisque l'on y découvre aussi quelques passages faisant référence à CATHEDRAL de Lee Dorian. Rythmiques parfois pachydermiques avec un chant dans le style (d'ailleurs le Doom n'a jamais formé d'excellents chanteurs), pour un groove intensif pour un contenu dont il n' y a rien à jeter tant c'est jouissif tout le long. Au final , une grosse tuerie ce "And Then There Were None..." qui fait référence aux tueurs en série dont Tatsu Mikami excelle dans ce domaine depuis la formation du combo Nippon en 1995.
Jean-Mimi
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